Qu’est-ce que l’arboriculture? Et quelle est la différence entre un chirurgien arboricole et un arboriculteur? Geert, Coordinateur chez Green Masters, vous expliquera avec plaisir. Pour voir Geert, il suffit de sortir. Peu importe la météo, tant que l’environnement est vert, il est toujours dans son élément. Geert est heureux d’évoquer l’un de ses sujets favoris : l’arboriculture. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Découvrez-le en 4 questions et réponses.
L’arboriculture: qu’est-ce qu’un chirurgien arboricole/arboriculteur ?
Geert: Tout d’abord : les deux appellations existent bel et bien, mais si vous voulez mon avis, la bonne est l’arboriculteur. Un arboriculteur prend soin d’un arbre et essaie d’éviter l’élagage à tout moment. Il tentera d’améliorer les conditions dans lesquelles se trouve un arbre afin qu’il puisse se rétablir. Par exemple, nous procéderons beaucoup plus rapidement à une amélioration de sa localisation plutôt qu’à une intervention.
Quelles sont les motivations d’un arboriculteur ?
Geert: C’est une bonne question, car toute histoire commence toujours par le « pourquoi ». Les arbres constituent le fondement essentiel de l’écosystème et influencent donc l’environnement. Cela veut tout dire, je pense ! La clé est donc de s’assurer qu’ils restent autant que possible en bonne santé. Par exemple, on peut faire une échographie (tomographie) d’un arbre pour voir si sa partie interne est saine. Mais on peut aussi imiter les conditions. On peut par exemple utiliser des capteurs pour surveiller la réaction d’un arbre à différents endroits à un certain nombre de Beaufort, afin d’apporter les « soins » nécessaires là où ils sont requis.
« La sécurité est toujours notre priorité numéro un chez Green Masters. »
Le travail d’arboriculteur est-il sûr ?
Nous sommes parfois à 20 ou 30 mètres de haut et il s’agit souvent de branches de 500 ou 1 000 kilos. La sécurité est donc toujours notre priorité numéro un chez Green Masters. À cet effet, nous créons un environnement de travail sûr et nous nous attachons toujours solidement à l’arbre, mais l’expérience est également indispensable, tout comme le « fingerspitzengefühl ».
Qu’entendez-vous par « fingerspitzengefühl » ?
Cela signifie qu’il ne faut pas systématiquement appliquer la physique, il faut surtout la comprendre. Vous savez qu’un saule est plus léger qu’un chêne, mais vous devez souvent vous baser sur votre propre expérience. Pour savoir comment une branche tombera ou ce qui va se passer si vous détachez une corde, à chaque fois en tenant compte de toutes sortes de facteurs différents. Telle est, selon moi, la meilleure description de l’arboriculture. Connaissance, expérience et intuition se rejoignent pour pouvoir vraiment prendre soin des arbres.